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Afsud 2007


Afrique du sud 2007 :  La terre des Bafana



Journée 7

Déjà quasiment une semaine de passée, ca file à toute allure... Il fait bien froid ce matin, les animaux n’aiment pas trop ca, et nous non plus d’ailleurs.  C’est emmitouflés jusqu’aux oreilles qu’on démarre la journée de drive.
Le soleil levant  nous offre une ambiance  superbe sur la rivière que surplombe le pont de Skukuza. Cette réplique du pont de la rivière  Kwaï  émerge  des brumes matinales sous une lumière rosée du plus bel effet.   A défaut  d’animaux, nos resterons de longues minutes à admirer le tableau, qui vaut assurément le coup d’œil ! 



31. Pont de Skukuza au lever du jour.



Alors que l’on longe la rivière Sand, le soleil se fait un peu plus présent. Deux babouins  perchés  sur une branche haute le long de la route en profitent pour siester sous ces premiers rayons. Ils s’éveillent quelques instants à tour de rôle, juste le temps de bailler et de retomber dans leur léthargie aussitôt.  On ne peut pas vraiment dire que notre présence à l’air de les perturber…ils sont tranquillement  avachis, leur longue queue pendouillant sous eux. 

32. Sieste de babouins, région de Skukuza




 
Tout ca nous a quelque peu endormis a notre tour, il est donc temps de faire une pause café.  Le spot du jour est une petite avancée sur la rivière Sabie, d’où nous avons une vue imprenable jusqu'à l’autre rive.  On sirote a l’aise notre kawa, ou Rooibos c’est selon, en écoutant les bruits de la savane.  Le thermos d’eau chaude aura vraiment été un compagnon indispensable ! 
Au loin, le cri guttural si particulier d’un lion retentit. S’ensuivent les hurlements sur tous les tons de babouins a l’air affolé. Que peut-il bien se passer sur l’autre rive ? On a beau scruter à la jumelle, on n’y voit rien. Il faut dire que l’autre côté de la rivière est a un bon 200 mètres.  Mais c’est aussi un plaisir de la brousse…  écouter à défaut de voir.  Après quelques minutes de ce concert intense, le calme est de retour. C’est alors qu’on voit débarquer notre troupe de babouin, surgissant des rochers qui encombrent le lit de la rivière asséchée. Ils sont une bonne trentaine, de tous âges et toutes tailles. Les petits, très  espiègles évidemment, sautent dans tous les sens. Il ya des baboons partout à présent. C’est toujours un régal de les observer évoluer.
On redémarre ensuite en direction de Lower Sabie, où nous ne logerons pas cette année. En effet, le camp est en plein travaux, et de ce fait, les places sont limitées. Ce sera deux nuits a Skukuza donc.  L’arrêt sur un pont  de la rivière Sabie nous permet d’observer quelques hippos, a moitié immergés dans la faible profondeur d’eau de cet endroit. Il y a notamment une mini crevette d’hippo collé a sa mère.  Il est trop mignon, mais un peu loin pour en tirer un portrait valable. 
Arrivée à l’aire de picnic d’ Nkuhlu, sur le coup de 11h15.  Parfait pour le casse croûte ; les horaires sont en général bien décalés pendant une journée de safari ; et puis c’est en fonction de l’endroit où l’on se trouve au moment du p’tit creux. Nkuhlu est un endroit très agréable pour une halte. Ses terrasses de picnic sont en escalier, le tout surplombant un bras de rivière.  Mais évidemment, les vervets font la loi. Ici, j’ai bien l’impression que pour une fois, les employés ont abandonné le combat.  Deux toast fromage-tomate pour nous... à condition qu’il reste du pain. Car dès le cuistot absent de sa cuisine à ciel ouvert, les petits chapardeurs s’en donnent a cœur joie pour embarquer tout ce qu’ils trouvent. Ca dure à peine 5 secondes, mais c’est suffisant pour faire main basse sur un beau butin !  On aura aussi bien sûr l’occasion de s’énerver sur des touristes qui essaient de les attirer en leur tendant de la nourriture, et de faire les innocents quand on leur fait remarquer que c’est extrêmement idiot.  Grrr ils m’énervent !  Allez, 1/4h de police, c’est suffisant.  Retour en drive

33. "Qui a volé , a volé , a volé..."


 Au détour de la piste, notre attention est attirée par un cri nasal, très régulier... on s’arrête pour écouter plus attentivement ; le coupable fait son apparition. Il s’agit d’un juvénile de bucorve ; accompagné bien entendu par ses deux géniteurs.  Il ne cesse d’émettre ce son étrange à intervalles réguliers…appelle t il sa mère ainsi ? Quoiqu’il en soit, on est ravis par la scène... premier  jeune pour nous !  Le reste de l’après midi sera fort calme. On poussera jusqu'à la Paul Kruger gate à une grosse dizaine de km l’est de Skukuza. Un petit arrêt au curio’s  pour Delphine, tandis que j’observe les papillons virevoltant sur les cactus.
Un souimanga vient également faire son festin  dans la végétation avoisinante. Quel bel oiseau, mais si rapide ….

34. Souimanga  à l'oeuvre (Paul kruger gate)




    Retour au chalet, car, cette fois c’est la bonne : Sunset drive (non non, pas d’erreur cette fois)
Ca commencera très bien, avec la découverte d’un porc-épic dans les fourrés le long de la route. A peine partis, et déjà une rencontre inédite pour nous. On se dit qu’on a bien fait malgré le caractère impersonnel de ces drives.  Impossible d’en tirer un cliché convenable vu le peu de lumière et la densité herbeuse et broussailleuse du lieu ; mais qu’importe, l’essentiel est fixé dans notre mémoire à présent ! Lorsqu’il part se cacher dans les canalisations passant sous la route, on ne se doute pas encore que ce sera finalement la dernière apparition intéressante de la soirée. Bah, rien que pour ca,  cela valait la peine…





35. Sunset drive... un peu l'usine , mais bon...


  



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