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Afsud 2007


Afrique du sud 2007 :  La terre des Bafana



Journée 15

   Notre réveil,  à 7 heures du matin sur Jo’burg nous apporte un sacré changement climatique. Plein soleil tout d’abord, mais surtout une température très basse. Ca caille vraiment, quelques degrés tout au plus.  Le temps de prendre le breakfast, comme à son habitude, hyper complet ; et en route pour l’aéroport. Notre vol pour Upington décolle  à 9H50. Autant dans les petits aéroports, on peut vraiment se permettre d’arriver  à l’aise, autant ici, ca ne rigole pas, et c’est 1h30 à l’avance minimum.  Vol sans encombre qui nous permettra de compulser tranquillement le nouveau guide de la faune acheté il y à peu… on n’a pas pu s’empêcher.  Nous atterrissons à 12H20 après une approche de la région qui est toujours aussi fascinante. Les vues aériennes sont absolument splendides. Toutes ces étendues rouges, transpercées ca et la par un rond de cultures ; ou le long serpent de l’Orange River et son habit de verdure, au milieu du désert absolu…Un régal !
   L’aéroport a bien changé depuis deux ans, et s’est considérablement modernisé, tout en gardant sa dimension très humaine. Ici, on apporte encore les bagages sortis de l’avion sur un charriot poussé par deux employés. Le soleil est de la partie dans un ciel azur parfait. Chouette !  Petit détour par le loueur de voiture pour prendre possession de notre X-trail. Bien qu’ayant fait plusieurs fois le parc en berline, nous avons décidé de tenter le coup en 4X4 cette fois… l’ensablement de la dernière fois n’y est sans doute pas étranger.


70. L'arrivée au Kalahari





71. Sur la route du parc



Après s’être ravitaillés au pick ‘n’ pay d’Upington, on taille le bitume. Merci à Mr Apple d’avoir inventé l’Ipod ; pour ce genre de trajet, c’est un mini compagnon appréciable.  Le long ruban rectiligne de goudron qui remonte vers le nord est parsemé çà et là d’énormes nids de tisserins, accrochés aux poteaux électriques. Certaines portions de route sont à vitesse illimitée (ou presque) et on ne se fait pas prier pour accélérer un brin (mais sans exagération car au vu des cadavres de petits animaux jonchant le parcours, ca doit être chaud par moments…)
   Après un petit stop lunch au bord de la route (pas un seul véhicule croisé depuis notre départ une petite heure plus tôt) ; on arrive sur Askham.  Le parc approche, et les travaux d’asphaltage on bien avancé depuis deux ans. La portion de piste se réduit d’année en année. Cela enlève un peu du caractère authentique, mais quel confort. (Ceci dit, si je suis favorable à un asphaltage hors parc, jamais  à l’intérieur évidemment !!! )
  Les petits stands de vendeurs Khoisans commencent à  fleurir, et, bien évidemment, impossible de faire sans un arrêt.  L’achat d’un collier porte bonheur ne sera pas une mince affaire… ces stands de fortune bien qu’étant souvent tenus par des enfants sont de hauts lieux de la négociation. Les deux petites frimousses de celui-ci sont dures en affaires … mais leur visage s’éclaire quand on leur tend quelques bonbons et autres victuailles (après l’achat bien sûr… car il n’était nullement dans nos intentions de faire entrer ceci dans le marchandage)


72. Les princesses du négoce.



 

   Parés de notre talisman, nous pénétrons dans le Kgalagadi Transfrontier Park sur le coup de 16h15.  Prise du bungalow, déchargement des vivres dans le frigo, et hop ; le drive de fin de journée. 
   Les portes se referment à 18heures en cette période de l’année, mais on peut néanmoins  sans soucis aller jusqu'au point d'eau de Leeuwdril et revenir dans les temps.  On s’engage donc en direction dela piste de Nossob. Déjà, quelques springboks au loin ; et peu après, notre premier chacal.  Ils sont trop avec leur manière si particulière de « gambader ».   La lumière est déjà bien chaude et on en profite pour faire quelques clichés comme on les aime.


73
. Chacal à chabraque



 
   Ensuite, ce sera au tour des gemsboks de nous offrir une jolie scène de combat dans les dunes ; mais il fait déjà un peu sombre malheureusement, de ce côté-là de la route.  Une Outarde kori nous gratifie de sa présence, et cela fait déjà trois espèces d’animaux  non présentes dans l’ouest que l’on rencontre…  le ciel devient à présent tout rosé. C’est un phénomène que l’on observe souvent ici …au coucher du soleil, vu l’absence de nuages en général lors de nos séjours, il y a comme une bande rose qui s’élève a l’horizon, ce qui donne au paysage des allures féériques.  Pas évident à reproduire en photo, mais une ambiance si particulière du Kalahari je trouve….  Une yellow mongoose, et quelques autruches, puis deux chacals encore pour clôturer notre premier drive.  Quel bonheur de se retrouver ici…

74. La tétée est parfois très vigoureuse !



  A 18h, on se retrouve au resto du camp de Twee Rivieren.  A présent, toutes les boutiques du parc, ainsi que ce resto sont franchisé, tenus par des familles San… C’est un avantage pour la population, mais par exemple, plus question de bénéficier des avantages de la Wild Card du coup. La cuisine pus basique reste néanmoins très bonne, et vu que les jours suivants  ce sera braai  et tartines, on en profite un dernier coup…. 



75. Le camp de Twee Rivieren au crépuscule






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