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Afsud 2007


Afrique du sud 2007 :  La terre des Bafana



Journée 21

      Levés avant le soleil comme souvent, on prend notre petit déjeuner simple  en regardant la lumière poindre sur la falaise, en ce dernier jour dans l’ouest du pays pour nous.
Ce soir nous reprendrons l’avion pour Jo’burg, mais il nous reste encore une belle journée pour visiter ce parc. Aujourd’hui, le drive sera consacré à «l’ancienne» partie de la réserve, où se concentrent la plupart des curiosités géologiques, et les paysages les plus grandioses.
Nous démarrons donc dans la pénombre et la fraicheur du jour naissant. A peine arrivés au premier gué de rivière, une ombrette fait ses ablutions dans le courant d’eau traversant la route. C’est une chance, car c’est le seul endroit à découvert. Les abords de la route à l’endroit où l’eau la traverse étant garnis de roseaux d’au moins 3 mètres de hauteur. Nous l’observons un moment, mais les clichés sont malaisés, vu le peu de lumière.

108. Ces roseaux font plus de 3m de haut...






   Un peu plus loin, c’est une petite famille de 3 klipspringers qui se dore aux premiers rayons, sur de petits rochers. Ils sont si beaux dans cette lumière rouge….
Nous poursuivons notre petit bonhomme de chemin jusqu’au premier site remarquable : Oranjekom.
 On surplombe l’oranje rivier qui au fil des siècles a creusé un canyon absolument gigantesque.  Le point de vue sur un méandre du fleuve est grandiose, plusieurs centaine de mètres plus bas, l’eau s’écoule entre les rochers. Magnifique  mais au combien difficile à rendre sur cliché. Quand je les revisione, j’ai à chaque fois l’impression d’une petite rivière au bas d’un talus, dans laquelle trônent des petits cailloux ; alors que le fleuve et l’à-pic sont aussi impressionnants que les rochers de 3 mètres de haut qui la jonchent. Le soleil de face ne nous facilite guère la tâche mais nous aurons le plaisir des yeux.
Le point de vue d’Ararat, quelques kilomètres plus loin nous réserve le même genre de spectacle à couper le souffle. Il n’y a qu’en étant sur place qu’on se rend véritablement compte de la grandeur des lieux. 
Le site de fonteintje nous permet de faire une petite ballade à pieds dans le lit d’un ruisseau asséché, où nous verrons des traces de pattes sans en voir beaucoup plus. Mais a peine repris le 4X4, notre route croisera celle du groupe de Gemsboks du parc. Ils sont vraiment très craintifs, et on ne pourra les observer que de très loin.
Prochaine étape : Echo corner, le bien nommé. Une petite étendue d’eau émeraude  encaissée dans une cuvette rocheuse ; et on ne peut s’empêcher comme des gamins de crier des conneries ou de battre des mains pour écouter ce fameux écho. Cela a le don de faire sortir quelques rock dassies qui se demandent ce qui se passe. Une petite partie de cache-cache entre eux et l’objectif plus tard, nous sommes dérangés par un gros 4X4 qui débarque  musique à fond... Il est temps de quitter les lieux.




109. Echo Corner


 

 Nous mettons le cap sur moon rock , énorme mégalithe  poli dont l’ascension sous un soleil de plus en plus chaud est quelque peu éprouvante. La pente est douce, mais longue… La roche lisse est striée par endroit de petites craquelures d’où sortent des damans espiègles. Dont deux tous minuscules qui sont vraiment extras. Ils nous observent et se cachent sans arrêt comme des petits diables sortant d’une boîte.


110.
Cache-cache avec les damans (Moon rock)



 
   L’heure avançant, il est déjà temps de retourner au camp, pour une dernière ballade  aux chutes et leurs différents points de vue.  3 klipspringers, peut être la famille aperçue le matin, et de nombreux petits lézards colorés peuplent les environs. Un petit zoosterop se cache également dans les roseaux, et une vraie partie de chasse photographique s’engage… Sans réel succès toutefois, il faut bien l’avouer. 

111. Main fall (impossible d'avoir un rendu correct )



 On reprend la route vers l’aéroport d’Upington où l’avion nous ramenant à Jo’bourg nous attend.  Un léger stress sur la route quand on reste un long moment coincé derrière un poids lourd Caltex qui roule au pas, sans possibilité sécurisante de dépassement. Une fois la manœuvre effectuée, c’est au détour d’une courbe que la surprise arrive… Des ânes en fuite galopent sur le bitume… Il ne manquait plus que ca.  Heureusement, on arrive tout juste à temps (ca sonne presque comme un refrain) à l’aéroport pour la remise du véhicule et l’avion. Personne n’est là au comptoir Alamo, et on remet donc la clé dans le box prévu a cet effet. Dommage, on l’apprendra a notre retour… Surfacturation de 50 euros pour «nettoyage» du véhicule… Hum… Louer un 4X4 au Kalahari et râler pour un peu de poussière, je trouve ça quand même un peu fort. Je me promets de ne pas me laisser faire la prochaine fois.  L’embarquement est toujours aussi relax dans ce petit aéroport ; et le vol un peu bruyant nous fait survoler une dernière fois ces étendues rouges que l’on quitte a regret.

Arrivés à Jo’bourg et prise de notre voiture : diantre elle est jaune ! Si on m’avait dit qu’un jour je conduirais une bagnole dorée.  Mais bon, elle roule, que demander de plus ? On se dirige donc vers le Green palms lodge ou nous attend la traditionnelle corvée de chargement de batteries, vidange de cartes, et réorganisation des bagages... Poussiéreux à souhait, car dans un x-trail, pas de coffre pour les protéger des éléments extérieurs.  Le repas du soir se fera au Spur, tradition oblige…

111. La chaleur accable tout le monde.. (Augrabies camp)


 


112. La chasse aux petits oiseaux s'engage...


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