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Afsud 2007 Afrique du sud 2007 : La terre des Bafana Journée 13 A nouveau le rythme de sénateurs, avec lever à 7h… le temps de déjeuner et de nous rendre au parc de Hluhluwe-Imfolozi où nous passerons la nuit. On ne sera de toute manière pas dans les heures matinales les plus prolifiques en rencotre animalières; autant dès lors prendre son temps, la météo n’étant pas spécialement de la partie non plus. Toujours pas de pluie, mais ce temps gris avec, surtout, toujours ce vent persistant. Rien de bon pour l’observation… On traine un peu avant de prendre le petit dej’ à 8H. Anthony est aux fourneaux, et c’est au son des chants catholiques Malawites de la Zumbo’s Cathedral Choir que l’on avale le pantagruélique contenu de nos assiettes. On prend le temps de papoter un peu avec ce gentil-timide employé de maison. Il nous montre les photos de la maison qu’il vient d’achever de faire construire au Malawi, et dont il est extrêmement fier. Drôle de vie que d’être séparé de son épouse qui travaille dans une autre guesthouse, et de ses enfants que garde la grand-mère à des milliers de km de là. On ne peut s’empêcher d’être heureux à la vue de son nouveau foyer, et de se dire que ce n’est que juste récompense pour tant de sacrifices. Mais aux dernières nouvelles, Anthony est toujours fidèle au poste. Tout juste prend il 8 semaines de congé pour retourner au pays, une fois l’an. On prend congé et repart a bord de notre voiture fraîchement récurée par Jozef, en direction des pistes de Hluhluwe–Imfolozi. Il est 10h30 lorsque l’on se présente à la gate d’entrée de la réserve, et le vent n’est toujours pas retombé. Apercevant quelques vautours, nous chercherons en vain une scène de kill dans les environs, mais sans aucun succès. 60. Anthony 61. L'entrée de la réserve de Hluhluwe-Imfolozi 62. Passage obligé.... Une fois que Delphine n’eut plus assez de bras pour porter d’avantage d’achats, en route…. Direction le campement de Mpila où nous logerons cette nuit, comme à chaque fois que l’on vient dans ce parc. Evidemment, point de rondavel pour nous, mais une « tente » sur pilotis, totalement aménagée, et avec cuisine et sdb privatives. Bien que n’étant nullement baroudeurs, on a toujours préféré ce genre de logement, il est vrai tout confort, mais plus proche de la nature. En chemin nous ne verrons guère plus que quelques zèbres, koudous et impalas. On fait donc le check-in et le plein à la station service du camp (les heures d’ouvertures de celle-ci étant très restreintes) ; avant le dernier drive de la journée. 63. Tente du camp Mpila Il fait toujours aussi nuageux et venteux, et les animaux semblent se cacher. Un arrêt au Mphapha hide, superbe endroit mais désespérément vide…à refaire sous le soleil. Sur le chemin du retour, on verra quand même un rhino, manquerait plus que ca…Il y a deux ans, on en avait dénombré une cinquantaine en deux jours! De Mars à octobre, les portes du camp se ferment à 18h...là ou l’horaire change presque chaque mois au Kruger. Et en Juin, je vous garantis que ca fait une sacrée différence ! Vers 16h30, le jour décline déjà, et à 17h15, c’est déjà le noir total. On passera donc la dernière demi-heure en « night-drive ». Un peu flippant quand même, quand on doit être au camp a l’heure et qu’on n’y voit plus rien ; ni les animaux tout au bord de la piste, ni les trous dans celle-ci. 64. La rivière Black Imfolozi On arrive bien sûr sans casse à notre tente pour la prépa du repas du soir. Pour ce faire, on sacrifiera le sac de riz qui a fait office de bean bag jusqu’ici, avec une bolo-minute. (Il faudra que l’on se rappelle à l’ occasion de la pauvreté du shop à Mpila). Il faudra encore jouer les Mc Gyver au moment d’ouvrir le vin, car point de tire bouchon... grrr. Une demi-heure a trituré le bouchon (même pas en liège !) avec un couteau de cuisine avant de parvenir à accéder au breuvage. Ca se mérite. Juste a temps pour accompagner le riz-bolo. Apparemment la mixture devait être pas mal, car on a vite été encerclés par des grognements étranges… un peu paniqués quand même quand on sait que le camp est « unfenced ». On a beau être sur pilotis, on se dit que ca ne pèserait pas bien lourd devant un chat ou une hyène. Heureusement les intrus seront vite démasqués à la lampe de poche : deux Bushpigs !!! Doublement contents de la nouvelle… car on aurait moins fait les malins avec une espèce plus dangereuse ; et de plus nous n’en avions jamais vus...donc cela nous comble d’autant plus. Je réussirai quand même à me prendre une belle trouille lorsque m’étant un peu penché à la barrière de manière trop confiante, je vis le Bushpig littéralement sauter vers moi. J’ai fait un sacré bond en arrière… ca m’apprendra. C’est donc sur cette dernière émotion qu’on se couche, au son (lointain, je précise) du chant des hyènes…. 65. Souper sur le deck |