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Afsud 2007


Afrique du sud 2007 :  La terre des Bafana



Journée 24

       Lever à 7h, pour notre dernier drive a Madikwe… La nuit fut un peu agitée, on a rêvé de tout ce qu’on aurait aimé voir ;o))
Timing idem à celui d’hier, et départ en drive. 
On repère un très bel aigle Martial sur une branche basse, je dis bien «on» car le pisteur est complètement à la rue, comme d’hab. Finalement, on repère plus d’animaux que lui, c’est un comble… Rien de bien croustillant ensuite, et arrivée à un point d’eau où nous resterons observer Impalas, Zèbres, et Gnous un long moment. Pause clope (je n’ai jamais vu un ranger aussi souvent partir a la recherche de traces et revenir bredouille en dégageant une odeur de tabac froid).



125. Longue observation mutuelle




 Ensuite, Chris nous dit qu’il aimerait aller jeter un coup d’œil au terrier des Wild Dogs pour voir si les derniers nés vont bien, car on ne les a plus aperçus depuis longtemps.
Le problème est que c’est assez loin… Mais de toute manière sa décision est prise, en route !  Nous roulons jusqu'à l’autre extrémité du parc pendant 3/4h, sans rien voir (évidemment, vu la vitesse). Arrivés sur place, Chris nous désigne l’endroit du terrier : tout en haut d’une colline de plusieurs centaine de mètres… Super ! Il nous dit donc fièrement qu’il va monter là haut avec Ernest pour voir si tout va bien. Et les voila partis, avec le rifle et un talkie walkie, nous plantant là comme des c... Dans la jeep. On suit leur ascension à la jumelle histoire de s’occuper. On espère tout de même qu’aucun intrus ne viendra nous ennuyer ;o))  Ils sont de retour 30 minutes plus tard, grand sourire aux lèvres : les deux petits sont là et en bonne santé, mais il n’a pas pu faire de photo pour nous montrer a quoi ils ressemblent. Qu’est ce qu’on en a à f… Après l’incompétence et le «je m’en foutisme», voila donc une autre part de Chris : se servir des drives pour effectuer ses missions de repérage ; on n’en rit même plus.  Il est temps de mettre le cap sur le camp…




126. Et pendant ce temps là , ... on attend...





Mais est ce fini ?? Bin non, au moment de repartir : un pneu crevé.  Allez, on change la roue, après tout on n’est plus à quelques minutes de glande près, hein. On redémarre fissa pour ne pas être en retard au Lodge, et après 15mites : pan à nouveau une crevaison.  Chris râle car apparemment la roue de secours était déjà pourrie, etc… Et bien que doit-on dire nous qui avons payé bien cher pour des drives pareils ? Evidemment, on est coincés vu qu’il n’y avait qu’une roue de secours. Appel au Lodge et on attend que l’on vienne nous fournir une nouvelle roue… Bin tiens. On aura passé les ¾ du drive à attendre.
Là on devient gris, car en plus de voir nos espoirs envolés, on se dit que l’a réservation que l’on a effectuée pour un Elephant back drive cet après midi a Sun city va nous passer sous le nez. Je crois qu’on ne peut pas être plus énervés que maintenant… On rejoint finalement le lodge, TRES en retard, en ayant rien vu. Rempaquetage rapide des valises, et ciao ! Impodimo est déjà hors de notre esprit, seul notre rendez vous importe à présent. Décidément, un sentiment mitigé sur ce lodge. Le logement fut somptueux, mais les drives... Pffft. On a vraiment eu droit eu meilleur et au pire sur l’ensemble du séjour chez eux.
Les kilomètres défilent trop lentement à notre goût, surtout que pour Delphine, l’interaction avec un éléphant est un moment très attendu du voyage. Les potholes, les chèvres, les gens… Tout le monde veut nous empêcher d’être là à temps. On atterrit au point de rendez vous avec 15 minutes de retard…
Coup de bol au moment de passer la gate du parking, on croise un camion de safari, a qui on fait de grands signes ! C’est peut être notre chauffeur ? Ouf, quelle chance, c’est bien lui ! Israël  est un peu contrarié pas notre heure d’arrivée tardive, mais très content de nous avoir enfin trouvés. Il s’avère être super gentil avec nous, comprenant bien nos mésaventures. La journée est sauve.
Détour par Sun city pour embarquer d’autres guests, tout est grandiloquent… Et finalement horrible, jamais je n’y mettrai les pieds, c’est sûr.
A notre arrivée au camp des éléphants, un cocktail nous est servi avec quelques zakouskis, et une explication nous est fournie.  Ensuite les «vedette » débarquent, pour venir nous saluer. Qu’ils sont beaux ! On sera accompagné pour la ballade d’un tout petit espiègle éléphanteau. Excellent.







127. Oscar , Sappi & nous


 

 
Notre compagnon se nomme Sappi, et notre cornac, Oscar. Nous sommes deux par éléphant.
La balade dure une quarantaine de minutes sous le soleil déclinant, quel moment de paix. Après tout ce stress emmagasiné dans la journée, c’est du pur bonheur ! De retour sur la terre ferme, nous allons récompenser les pachydermes de quelques friandises nous même. Un grand moment…



128. L'heure de la récompense.




 
      
Le soleil se couche déjà, et il est temps de se remettre en route pour l’Authentique French Guest House où nous dormirons ce soir. Alain, le proprio est très sympa et nous réserve une table au Keedar hôtel pour le souper… Cela nous fait bien sourire car à notre arrivée : nous sommes absolument seuls dans la grande salle ! Les serveuses et le cuistot sont très contents de nous voir débarquer. Le buffet est excellent, et on a vraiment envie de goûter à tout, car c’est appétissant, mais aussi car le chef est vraiment tout heureux de pouvoir faire partager sa cuisine. La salle est énorme et juste pour nous, décorée avec des tas d’objets historiques. On nous sert un verre (une piscine) de très bon vin rouge, et pour meubler le temps, les serveuses se mettent discrètement à danser au son de la radio qui diffuse en sourdine, des chansons des années 80. Succulent.
Même le patron de l’hôtel débarque avec tous ses prospectus, etc… Pour nous faire la tchatche !
On s’en retourne donc repus à la guesthouse, où nous avons évidemment choisi la chambre : L’africaine. De petites fleurs ont été déposées sur notre lit à baldaquin, quelle délicate attention.
On s’endort donc pour ce qui est déjà notre avant-dernière nuit sur le sol africain…



129. La chambre "Africaine"








 
 Souper Boma dont on ne se rappelle plus trop, a vrai dire, et dodo, avec une petite boule au ventre tout de même. J’essaie de rassurer Delphine en lui disant que la chance nous sourira demain… Mais elle n’y croit pas. Comment lui donner tort ?


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