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Afsud 2007


Afrique du sud 2007 :  La terre des Bafana



Journée 5

Surprise ce matin ! Pas d’électricité dans notre Rondavel d’Olifants…bah, peut être les générateurs ne sont ils pas encore enclenchés... ?  Heuh?  Mais  temps a beau passer et rien n’y fait. On doit se résoudre à prendre notre douche et rempaqueter à la lueur de notre mini lampe torche de secours. Il fait encore nuit noire dehors, heureusement  donc qu’on y avait pensé. Ca a beau être une lampiote gadget, on est tout contents de l’avoir ! À l’heure du départ, le soleil point à l’horizon… nos espérances de la veille se confirment : le temps sera beau aujourd’hui ! On file donc directement en direction de Balule, souvent théâtre de belles rencontres.   
   Le soleil levant teinte la nature de la plus belle de manières.  La piste S92 descendant vers le pont de Balule nous apportera un couple de grands Koudous, avec un jeune ; le tout sous une lumière de feu. Un mignon petit couple d’écureuils se blottit l’un contre l’autre pour se réchauffer, hauts perchés qu’ils sont, la température doit être fraîche. Nous n’aurons jamais autant vu autant de ces petits êtres que cette année.  Arrivés au bas de la vallée, au bord de la rivière, point de hyène cette année. Elles qui traînent pourtant souvent dans le coin ; pas de bol.
Par contre un gros hippo broute tant qu’il peut sur un ilot de rochers, au beau milieu du cours d’eau. Joli spectacle pour nous qui avions surtout l’habitude de les voir immergés, ou, au mieux, endormis. 

19. Hippo au pont de Balule



La suite sera délicieuse également.  Arrivés à proximité du camp de brousse (ou je me réjouis déjà de passer une nuit en octobre prochain), nous tombons sur une éléphante imposante et son petit.  Nous pourrons tranquillement suivre, une demi-heure durant, leur petit parcours ponctué d’arrachage de branche et de mastications en tous genres. Le petit curieux vient régulièrement toiser la voiture, tandis que maman surveille tout cela d’un œil attentif. Merci m’dame pour les gros plans 

20. Détail du plumeau de maman éléphant




 Retour ensuite sur le goudron de la H1-4, via la piste S91. Rien de particulier à y déceler cependant, en route donc pour la Timbavati Loop ( S39) ! Cette anse, longue de plus de 60 km, en terre poussiéreuse,  est à mon humble avis l’une des plus belles du parc.   Ponctuée à mi-parcours par l’aire de picnic, elle n’a de cesse de flirter avec la rivière Timbavati d’où elle tire son nom. Bien sûr, sur une telle distance, il y a évidemment des portions plus monotones, mais les innombrables petits crochets sur la rivière sont autant de promesses de découvrir un nouveau paysage, une nouvelle scène.  A goedgegun, ce sont des Girafes, zèbres et impalas qui occupent les lieux. Roodewal, encore des girafes et des impalas. Ces derniers s’agenouillent tels des phacochères  broutant, pour se désaltérer. Je n’avais encore jamais vue cette antilope procéder de la sorte…


21. On se tient chaud !



2km plus loin, voilà notre premier rhino, mais malheureusement, sous un arbre et trop loin pour pouvoir l’immortaliser sur carte. Outre nos rencontres avec des Koudous (dont un jeune), des Gigi, des zèbres et zébrions et quelques groupes d’éléphants, une  rencontre avec un enoooorme Bull nous a procuré quelques émotions.  Un mastodonte aux défenses impressionnantes, qui n’a pas eu l’air de vouloir dévier de sa trajectoire. Nous n’avons alors eu  d’autre choix que de dégager le passage vite fait !!! Quelle bête !

22. Big bull sur la Timbavati loop




     Il était temps d’arriver a l’aire de picnic, histoire d’avaler notre frousse en même temps que nos tartines au cheddar (et ketchup s’il vous plait.. on ne se refuse aucun luxe ;o)))  Cette année, pas de bushbucks a cet endroit… et c’est sans doute une bonne chose. En effet, nos précédentes visites nous avaient valu la rencontre d’une petite famille résidente de l’aire de repas. Les approcher de si prés était impressionnant, mais finalement malsain. Ils venaient quémander de la nourriture aux tables, se laissaient caresser par les enfants ; étaient tellement en confiance qu’ils se faisaient violemment chasser par d’autres personnes trop peureuse de voir le contenu de leur braai disparaitre. Bref, apprivoisés.  Mais qu’en advenait-il une fois les portes du parc fermées ? Et à présent, que sont ils devenus ? Je préfère ne pas trop me poser la question, car la réponse pourrait me fâcher…
Les tartines avalées, en route pour la deuxième moitié de la boucle.  Celle-ci sera moins prolifique, mais sans doute l’heure n’est elle pas vraiment propice.  Au moment ou la température redescend, et la lumière s’adoucit, nous arrivons au point d’eau de Girivana. Nous planquerons là un bon moment pour apprécier le défilé des soiffards. Parmi les plus impressionnants, un groupe d’éléphants arrivés quasiment au galop. De toutes tailles et de tous âges, bien alignés devant le plan d’eau, ils nous offrent un  agréable spectacle autant sonore que visuel.



23. Troupe d'éléphants à Girivana



 La troupe désaltérée, place aux girafes. C’est toujours une vision éblouissante que de les voir se courber pour atteindre le liquide salvateur. Elles seront 11 au total. Jamais je n’en avais vu tant en une fois.
Mon incommensurable envie d’apercevoir des Cheetahs nous poussera à  prendre la direction d’Orpen, dont la route est jalonnée- de grandes plaines herbeuses réputées pour abriter une population de guépards appréciable… mais pas de chance, ce ne sera pas encore pour cette année.
Il est temps de rentrer à Satara, a notre aise. L’observation des mangoustes sera la dernière activité marquante de la journée de self drive.


24. Rollier à longs brins


Arrivés au check in, quelle ne fut pas notre surprise quand le ranger nous dit : «  et vous avez réservé un late night drive pour ce soir »… pppfffrrrtt, complètement oublié la chose, nous ! Vite vite , s’installer et souper pour en pas rater le départ.
Bien sûr, rien de comparable avec les drives en réserves privées. Mais on aime tout de même toujours en faire l’un ou l’autre sur le séjour. Car, si bien évidemment, ils se déroulent dans des trucks de 20 places, que les gens ne sont pas toujours disciplinés, qu’il n’y a pas de pisteur... que c’est un peu l’usine... ca nous permet a chaque fois de voir des animaux nocturnes que l’on aurait peu ou pas l’occasion de voir en d’autres circonstances.  Au menu de celui-ci entre autres : un chacal a la chasse aux souris, des hyènes par deux fois, une minuscule chouette (chevechette perlée ?), et une genette.
   Complètement  exténués, nous sommes de retour au camp à 22h15.  Heure très inhabituelle pour nous coucher en période de safari. On ne demande donc pas notre reste, et l’on s’endort avec les ricanements des hyènes patrouillant le long de la clôture…

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