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Afsud 2007


Afrique du sud 2007 :  La terre des Bafana



Journée 20

      Comme après chaque séjour dans un Park, on se permet une légère grasse mat’ ce matin. Rien d’affolant, il n’est jamais que 9 heures lorsque l’on part prendre le petit déjeuner dans la salle resto du lodge. Ca nous change aussi un peu des crackers de ces derniers jours, on profite…
A notre aise, on met le cap sur le parc national d’Augrabies Falls, situé à une quarantaine de kilomètres de Kakamas.  En chemin, toujours ces vignes roussies par l’hiver… Joli tableau.
   A mesure qu’on approche d’Augrabies, le paysage change, et les énormes blocs de pierres peuplent de plus en plus l’horizon. Les Quiver trees se font plus nombreux également ; c’est vraiment le paysage typique de la région.  Les formalités expédiées rapidement a la gate d’entrée, et avec le sourire, il ne reste qu’a parcourir quelques centaines de mètres pour arriver à la réception. 



102. Quiver tree (arbre à carquois) en fleurs






  Un premier détour par les chutes, principale attraction du parc, qui sont situées quelque peu en contrebas du camp. Le débit est faible, mais ce n’est pas une surprise. On espérait cependant un peu plus d’eau qu’en septembre, mais il y en a même moins. La bonne période étant plutôt vers février, le moment de l’année n’est pas le seul facteur déterminant.  La quantité de précipitations tombée dans la période de pluies en amont, ainsi que la quantité d’eau utilisée par les industries et agriculteurs sont également des données influençant le débit des chutes, au bout de la chaîne. Qu’importe, cela reste impressionnant, même si cela doit être encore un tout autre spectacle en affluence forte. 
De toute façon, le parc recèle encore bien d’autres atouts entre faune timide et paysages grandioses, surtout que depuis cette année, sa superficie a été doublée.
 Première visite aux chutes, donc, à pieds. Les sentiers sont de mieux en mieux aménagés également, avec des plateformes en bois permettant divers points de vue, ainsi que des passerelles d’accès pour les moins valides. L’environnement est grandiose, mais je ne suis jamais parvenu à obtenir un rendu satisfaisant en photo.  Un franc soleil est de la partie, mais il fait encore un peu frisquet.  Les damans que nous espérions bien apercevoir dans le coin font à présent leur apparition. Ils sont vraiment trognons.




103. Trognons petits damans des rochers


 

 On leur connaissait des qualités de grimpeurs mais a ce point là… Quelle ne fut pas notre surprise lorsque l’on en repéra un au somment d’un arbre faisant une bonne quinzaine de mètres de hauteur ! La température monte quelque peu et Delphine ne peut s’empêcher tremper ses pieds dans l’une des piscines du camp… Mais bien trop froide pour y nager, la fraicheur nocturne abaissant trop la température du bassin.
Après ce premier tour d’horizon, nous allons prendre le lunch sur la terrasse du restaurant du camp. Salade Grecque et burger de 15cm de hauteur au programme. On se fait vite un copain en la personne d’un bulbul très intéressé par ce qui se passe dans nos assiettes.  On vit un vrai moment de détente et de plaisir, au calme, sous une température délicieuse…
Il est temps ensuite de démarrer notre drive car le parc bien agrandi nécessite quand même quelques heures de balades. Cet après midi sera consacrée a l’exploration des routes de drive. Il fait à  présent une chaleur de plomb.


104. Paysage du parc d'Augrabis (Swartberg)




 
   Les paysages sont toujours aussi splendides et c’est un réel plaisir de rouler sur ces pistes, complètement seuls.
Les différents décors se succèdent pour notre plus grand plaisir ; et au détour d’un méandre, on aperçoit trois girafes, accompagnées d’un girafon.  Le tableau est majestueux.  Plus loin, en contrebas, c’est un klipspringer, totalement immobile, qui fait la vigie au sommet d’une colline rocheuse.  Il aura fallu s’approcher pour vérifier qu’il était bien réel, sa dame étant allongée quelques étages plus bas… Parfaitement fondus dans le décor.

105. Le parc compte quelques girafes



 Arrivés à  la seule et sommaire aire de picnic, on peut enfin soulager un besoin pressant... Et quelle surprise : les parois sont envahies par les geckos ! Merci pour l’intimité ; mais au moins, point d’insecte dérageant ici !
On ne voit pas le temps passer, d’autant qu’en cette fin d’après midi, les animaux se font plus présents. Koudous, élands, bubales…. Mais très farouches !

106. On a quand même le droit à une plage de détente...


   Le parc est vraiment plus vaste qu’auparavant, et évidemment, on est un peu à la bourre au moment de rentrer au camp. On n’aura donc que peu l’occasion de s’éterniser devant le magnifique coucher de soleil, ou devant ce Grand duc perché sur un arbre mort à la nuit tombante.
Notre visite au restaurant sera à nouveau un délice, dans un beau cadre et dans un calme apaisant.
Le vin et le filet d’autruche sont succulents ; et c’est comme à notre habitude fatigués et repus que l’on part se coucher, au son du grondement des falls


107. Fin de journée sur la vallée d'Augrabies.


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