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Afsud 2007


Afrique du sud 2007 :  La terre des Bafana



Journée 10

Il est environ 6h45 lorsque nous sommes réveillés par un tapotement à la fenêtre de la salle de bain.  Il s’agit là du plus original wake up call qu’on ait jamais eu. Quelle surprise en découvrant le coupable : un bulbul occupé à donner des coups de bec dans la vitre.  Le genre de détail qui rend le réveil agréable et nous met de bonne humeur pour la journée.  Le soleil n’a pas encore franchi les montagnes entourant le Lake Jozini, et une brume épaisse s’élève doucement du plan d’eau, un spectacle féérique.  Notre petit déjeuner pris sur le deck en bois  sera constitué de toasts et d’un reste de pâtes de la veille (interdit de rire !).  Ensuite, direction la douche extérieure.  Malgré la température frisquette du petit matin…on ne résiste pas à l’envie. Après avoir fait l'agréable conaissance de Charlie , le chat de la propriété , le reste de la  matinée est consacrée à l’exploration des lieux. Un hide à distance de marche nous permet d’observer des phacochères ainsi qu’une jolie ombrette, un martin pêcheur, et d’autres oiseaux.

42. Charlie




43. Un résident du hide



 

On prend ensuite la voiture pour sillonner quelque peu les pistes étroites du domaine, jusqu’au lac.  Pas de rencontres particulières mais une très jolie ballade. On n’aurait pas fait les malins ceci dit, si l’on avait croisé l’un des éléphants résidents. Vu l’étroitesse de la piste et les trous qui la parsèment, ça aurait été du sport…
L’heure avançant, il est temps de nous mettre en route pour Tembe Elephant Park.  Là où nous pensions ne mettre qu’une petite heure pour atteindre le parc, il nous en faudra deux bonnes finalement. La traversée du village de Jozini et son marché, un arrêt forcé par un troupeau bovin encombrant la chaussée, et en fin de parcours , les plus énormes "potholes" (nids-de-poule) que j’aie jamais vu, seront autant de péripéties folkloriques qui feront que l’on atteindra  notre destination à près de 13h30…

44. Embouteillage




 
 C’est l’estomac vide que nous sommes conduit du parking où on abandonne notre véhicule pour 24h , jusqu’au campement  à bord d’un 4x4. L’accueil est fantastique, au son des employés chantant en Tsonga. On prend possession de notre « tente » (très joliment décorée , avec terrasse en bois très agréable) et le ranger nous propose de nous conduire directement au hide  à quelques encablures du camp , car deux gros éléphants s’y trouvent actuellement.  A cette période, ils sont assez timorés et se cachent beaucoup (la température et le vent, encore une fois) et il faut donc saisir l’occase.


45. L'intérieur de notre tente (Tembe)


 Toujours le ventre criant famine , on a la chance d’assister au jeux aquatiques de trois beau spécimen mâles , et de quelques nyalas s’aventurant dans le tableau. L’endroit est magnifique, et la scène  délicieuse. 

46. Mahlasela hide



Un bref retour au camp et a 15h , il est déjà temps d’embarquer pour le drive de fin de journée.
La première rencontre se fera avec un essaim de dung beetle assaillant une belle « proie ».L’auteur de la production ne tardera pas a sortir des fourré, et nous accompagnerons ses tribulations sonores et odorantes pour un petit bout de piste commun. Il y a pas mal d’écosystèmes différents dans le parc , les pistes sont sableuses et la végétation, dense. Cette période de l’année venteuse et fraiche ne facilite pas l’observation des animaux.  Outre l’éléphant nous croiserons tout de même la route de duikers , phacochères, buffles, nyalas, girafes. Les paysages valent  a eux seuls le coup d’œil . Ce parc est magnifique.



46. Pause "sundowner" pendant le drive du soir


 Apres un sundowner d’usage, nous rencontrerons encore une femelle Koudou ainsi que deux genettes.
Retour au camp à 18h30 pour le souper dans le boma ; il fait nuit noire depuis un bout de temps déjà.  Le venison steak , et les crêpes aux bananes sont succulentes. La soirée se terminera au coin du feu ; écoutant les histoires de Tom , le manager local.


47. Entre deux histoires , Tom veille au feu.


     Celui-ci nous explique notamment que le parc emploie la population du coin et contribue ainsi a la survie économique du peuple Tsonga. Il en est très fier.  Cela se ressent d’ailleurs dans l’accueil qui est réservé aux touristes. Il s’agit d’une réserve style « réserve privée », mais tout y est plus familial, très chaleureux, et où l’on ressent qu’il s’agit de personnes du coin  n’ayant pas le busines comme seul point de mire.  C’est donc avec un sentiment extrêmement positif que nous terminons de siroter notre Rooibos avant d’être reconduit a notre tente pour la nuit….


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