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Afsud 2007


Afrique du sud 2007 :  La terre des Bafana



Journée 4

Aujourd’hui, c’est lundi… et on ne peut s’empêcher de penser que certains lundis sont plus agréables que d’autres au moment du réveil.  C’est déjà notre quatrième jour, mais l’excitation  ne nous a pas encore quittés. Nous serons à la gate du camp à 6 heures tapantes !  Par contre ; le soleil semble toujours nous bouder, et c’est sous une chape de plomb que nous démarrons notre recherche d’animaux.   Le jour tarde à se lever, et les gros nuages noirs qui peuplent le ciel rendent les possibilités photographiques nulles pendant un bon moment.
   Nous croiserons pourtant  quelques scènes intéressantes, telles ces marabouts décorant un grand arbre aux branches dénudées ; ou encore ce couple de Jabirus en vol, venus se poser ensuite sur un arbre mort.  Plus loin ce sont quelques vautours qui adoptent la même attitude, et sur un fond de ciel tourmenté comme celui qui nous surplombe ce matin, cela donne presque une ambiance morbide a la composition.  On a décidé pour ce drive matinal d’effectuer la Red Rocks loop (S52) ; malheureusement, malgré quelques paysages intéressants, celle-ci se révélera assez longue et ennuyeuse. La météo ne favorisant sans doute pas trop les apparitions. Quelques Impalas, un duo d’éléphants sur le lit de la rivière asséchée , un mignon petit Steenbok et nous voilà déjà de retour à Shingwedzi pour y faire une petite pause.

14. La savane typique du Kruger



Enfin le soleil perce. Et l’on pousse une petite pointe jusqu’au Kaniedood dam, on l’on admire un groupe d’hippos en pleine sieste de l’autre coté du plan d’eau. Relaaax…
La végétation de palmiers est très agréable à cet endroit. Retour ensuite sur la H6 goudronnée qui descend en droite ligne vers Mopani. Le soleil joue à cache cache, illuminant de temps a autre les arbustes mopanes, rougis par l’automne, un spectacle fabuleux et flamboyant.  Cette période de l’année confère à toute la végétation environnante des teintes chaudes magnifiques, ce qui n’est pas pour nous déplaire, loin s’en faut. 

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5. Mopanis au soleil levant



 Quelques jolis papillons, un écureuil s’égosillant a qui mieux mieux dans un arbre (on dirait des cris d’oiseaux !) et un petit vervet espiègle, mâchouillant des branches égaient le parcours  Nouvel arrêt, au camp de Mopani cette fois, ou nous ne ferons qu’une brève halte, après y avoir séjourné dans le passé. Bien que la région ne soit pas des plus intenses en animaux, le camp est superbe, avec un complexe surplombant un plan d’eau artificiel, d’où émergent des arbres morts. Un paysage splendide… le temps de quelques clichés et on reprend la route, direction Olifants. Sur la Tzendze loop (S48) nous ferons quelques belles rencontres.


16. Imperturbable kingfisher




Une girafe nous bloque la piste pendant un bon quart d’heure avant d’accepter enfin de nous laisser la voie libre... plus loin d’autres  grandes dames jouent a cache cache de manière maladroite avec nous.. Elles sont trop drôles a se refugier derrière les végétaux, ne se rendant pas compte qu’elles dépassent  d’au moins un mètre !  C’est sur cette même boucle  poussiéreuse que nous pourrons admirer a loisir la technique d’un calao a bec jaune qui, pour se nourrir, retourne toutes les bouses de buffles qu’il trouve sur son passage. . Appétissant.
   De retour sur la H-6, on profite du pont surplombant la Letaba River pour se dégourdir les jambes. Comme souvent, a première vue, on ne distingue rien de particulier... puis apres quelques instant d’acclimatation visuelle, les éléments du décor se mettent en place (les indispensables  jumelles nous aidant également souvent dans ces moments là). Un crocodile, des tortues, un héron, des impalas... etc… mais le plus drôle c’est qu’il nous aura fallu plusiers minutes avant de distinguer un pied kingfisher tres concentré ; immobile, prêt à fondre sur sa proie….et posté sur la rembarde du pont, juste a nos pieds !!! Bien que n’étant apparemment pas dérangé par notre présence, nous n’oserons toutefois pas trop le perturber. De ce fait, seuls quelques clichés en contre-plongée furent possibles. Mais qu’importe, la sensation de côtoyer la faune sauvage de très près est toujours aussi agréable.

17. Entrée du camp d'Olifants




    Le reste de la route vers olifants est avalée assez rapidement (du moins, compte tenu de nos standards habituels)... toujours ces fichus horaires. Le ciel se degage juste à temps pour nous gratifier d’une lumiere exquise sur la valée de l’olifant River, tandis que nous poursuivons notre ascension vers le camp. Malheureusement, la majorité du tableau se déroule dans notre dos, et le temps presse trop pour pouvoir en profiter longuement. Un triple accueil éléphantesque juste avant l’entrée (quoi de plus normal, on est a Olifants, non ?) ; et nous pénétrons dans l’enceinte.



18. Séance de découpe...



 Retour brutal au climat européen lorsqu’il faut faire la file pour prendre de l’essence… mais heureusement bien vite embelli par les divers chants des employées  qui passent a proximité. Un beau moment musical , qui a rapidement transformé l’attente en plaisir.
Et de plaisir, il en est encore question bien évidemment au moment de passer à table. Le buffet d’Olifants est toujours  aussi délicieux et fourni. Une salle décorée avec goût, une ambiance apaisante, un choix de mets variés. Rien à faire, ce n’est pas encore cette fois que l’on pourra y échapper.

C’est donc, repus et fourbus, mais au combien heureux que l’on achève notre soirée par le tri des photos. Le tout sous le regard bienveillant de madame la lune, dont la présence étincelante laisse présager du meilleur pour la météo du lendemain…


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