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Afsud 2008

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Afrique du sud 2008 : Retour aux sources

Journée 3

Ce matin, c’est 6 heures… Autant dire, presque la grasse mat’ ! Le petit déjeuner concocté par Anthony est avalé avec délectation… Notre premier petit déj sudaf du séjour : Saucisses, bacon, œufs, champignons, oignons, tomates, nuggets, rösties… Ca y est, on est bons pour retourner se coucher !

On boucle les valises, prépare le matos photo, déblaie l’épaisse couche de fleurs de marula qui recouvre le pare-brise : et en route pour Hluhluwe-Imfolozi. Les routes vivante et bordées de gens du Kwazulu sont toujours un régal ; jamais lassantes ! On est aux portes du parc en moins de temps qu’il ne faut pour le réaliser. On n’avait pas été trop gâtés l’année dernière, donc on se dit que ça ne peut être que mieux. Et en effet, ca commence plutôt fort, lorsqu’un rapace vient effectuer un vol de surplace à hauteur de notre pare-brise, alors que nous descendons tout doucement vers la gate d’entrée. Un grand moment d’émotion assurément.

6. La gate de Hluhluwe, armés de l'essentielle carte

Nos premières heures de drive dans le parc nous offriront des zèbres, girafes, et un gros bull éléphant. On retrouve avec tellement plaisir tous ces animaux sur notre route. Le ciel est couvert, et les conditions photographiques médiocres, mais on est tellement contents d’être de retour en drive qu’on s’en fiche pas mal. On se dirige vers le centenary center pour une pause bien méritée. Mais même là, il y a toujours de quoi faire. (Et je ne parle même pas du craft market qui s’y trouve)
3 jolies chauve-souris ont élu domicile sous la toiture en chaume du comptoir ; elles sont toutes minouches. Rein a voir avec les vampires qu’on peut parfois imaginer. De jolis oiseaux dont un sunbird aux couleurs chatoyantes peuplent les lieux, ce qui donne a notre stop une coloration très agréable.

7. Une des 3 résidentes du Centenary Center

On n’est pas encore redescendus de notre nuage lorsque l’on reprend notre route vers le camp de Mpila, sous un ciel toujours plombé. On croise la Black Imfolozi complètement asséchée… Du moins en apparence. Car un gros bull éléphant est occupé à creuser le lit de sa patte antérieure droite. Et miracle, il en sort de l’eau boueuse dont il s’asperge copieusement. C’est fascinant à regarder… On le comprend d’autant mieux que la chaleur commence à peser…

8. Portrait d'un sacré sourcier

Arrivés à Mpila vers midi, la température devient difficilement supportable. Le thermomètre de la voiture indique 48°c !!! ^-^On se rue dans la boutique pour acheter quelques boissons fraiches, et on déambule à l’ombre des grands arbres en attendant 13h ; heure à laquelle notre tente sera accessible. Les babouins ont réquisitionné le camp et on assiste à des scènes délicieuses, mais à distance respectable. En un bâillement, les grands mâles ont vite fait de nous convaincre de leurs arguments dentaires, donc…
Un couple de barbets nous occupera aussi un bon moment. Leur chasse sera fructueuse !

9. Bon appétit !

C’est aussi cela qu’on aime en Afrique : Il y a toujours quelque chose à voir pour qui veut prendre le temps de regarder. A 13h, on décharge le matos, et on se prépare une petite salade grecque a déguster sur le deck en bois de notre tente sur pilotis. Le tented camp de Mpila est décidément un endroit qu’on adore ! Le lunch est pris calmement, en compagnie des vervets, des guineafowls, et de deux petites femelles nyala qui se font une toilette mutuelle pleine de tendresse, à quelques mètres de nous.
On termine notre pause par une bonne douche, car la chaleur est vraiment effarante ; d’autant que le soleil fait quelques apparitions efficaces.

10. Un impala passait par là...

On repart vers 14 :30 vers la Sontuli Loop. Au pan de Bekaphanzi, un beau mâle rhino blanc accompagné de son petit se reposent tranquillement. Notre arrivée, bien que subtile, les dérangera quelque peu car ils finiront par se relever et quitter les lieux peu de temps après.
Le temps se recouvre petit à petit, et au picnic spot de Sontuli, on se dégourdit les jambes en observant le lit de la rivière en contrebas. Les lieux sont déserts, et d’un calme absolu : le pied ! On peut regarder a l’aise les animaux qui se relaient sur le cours… De sable. Impalas, vautours, rhino, ainsi qu’une cigogne épiscopale.

11. Pour une fois c'est papa qui s'y colle !

Sur le chemin du retour, le vent se lève, et le ciel se couvre d’avantage encore. Après avoir croisé la route de notre premier groupe d’éléphants, de girafes , et de 4 rhinos dont l’un avait une corne gigantesque ; on réintègre le camp dans la pénombre sous un vent à décorner les bœufs… Ca sent l’orage. A peine le feu allumé pour le BBQ, vlan : la drache ! Et pas une petite… Tout juste le temps de courir pour refermer les toiles de la tente, et déjà, on est trempés jusqu'aux os ! Finalement, le steak sera poêlé… Pas le choix. Encore que : après que les trombes d’eau eurent cessé, on se rend compte que le feu a bien pris. Donc, on transfère évidemment la viande sur le grill. C’eût été trop bête de devoir annuler le premier braai. Un gentil gecko veille sur la cuisine à ciel ouvert, tandis que j’ai quelques impalas comme compagnons pour la cuisson de la viande. Un bon Porcupine Ridge pour arroser le repas, tri des premières photos, et dodo a 21h, sous un vent toujours aussi prenant.

12. La garde veille.... (gecko , à Mpila)