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Afsud 2008


Afrique du sud 2008 :  Retour aux sources



Journée 19

  La nuit fut calme cette fois, et pour le wake-up call de 5 :00  on avait déjà les yeux bien ouverts.
Le  ciel est bien gris ce matin, ce n’est pas encore cette fois qu’on peut rêver de choper un félin dans une lumière à tomber…
On prend place à l’arrière de la jeep, avec la même équipe que la veille.  Le début du drive est fort calme, si ce n’est un gros mâle rhino que l’on va encore une fois pouvoir approcher de  très près.
Flanqué de son habituel partenaire pic bœuf (on ne devrait pas dire pic rhino ?), il broute paisiblement. C’est d’ailleurs bien ce qu’on leur reproche à ces bestiaux…ils ne relèvent décidément jamais leur corne.

  On retourne ensuite vers la carcasse de buffle abandonnée aux hyènes hier soir. L’odeur a l’approche est toujours aussi subtile ;o) Par contre tous les invités au banquet ont disparu. Il faut dire que franchement, il ne reste déjà plus grand chose à se mettre sous la dent. Comme nettoyeuses  de brousse, elles sont très efficaces.
On tourne ensuite pas mal de temps sans succès, si ce ne sont quelques waterbucks ou nyalas.
On croise une jeep d’un autre lodge… vide. Quel pied ce doit être ! Ils ont semble t il refilé une info intéressante à  Andre qui écoute consciencieusement les indications de l’autre chauffeur.

    Quelques minutes plus tard, installée sur une termitière entourant un arbre sec…elle est là, la beauté des lieux !  Il s’agit de White Cloth, une jeune femelle léo, semble t il appelée ainsi d’après la région où elle est apparue pour la première fois dans la réserve.  Le coup de foudre est immédiat ! Elle est si envoutante avec ses yeux clairs.  Elle est très calme, tout au plus pose-t-elle de temps a autre son regard sur le duiker qu’elle a hissé dans son garde manger.  Cela nous rappelle quand même qu'aussi gracieuse soit elle.. elle n'en reste pas moins un redoutable prédateur !

115.White cloth


white cloth sabi sand

   On profite d’une petite éclaircie pour shooter encore et toujours ses attitudes, jusqu'à ce qu’elle se couche la tête de l’autre côté du monticule. Andre redémarre la jeep et fait le tour de la termitière pour avoir un autre angle de vue.  Il s’arrête… « Euuuh,  on voit rien nous ici !! »
      Il dégaine son appareil photo et commence à shooter…On se regarde tout bête avec Delphine. Nous qui croyons que le client était roi, c’était sans compter sur la pointe d’égoïsme qui surgit parfois. On finit par regretter d’avoir un ranger qui aime la photo.  Bon, on ne dit rien, chacun son tour, et sans doute avancer plus restreindrait le champ visuel des premiers rangs. Ah ! Il redémarre. A notre tour d’avoir la bonne place.  « Hé, ho, qu’est ce qu’il fait là ? Mais il se barre ? » Là je suis abasourdi. Une fois ses propres clichés pris, avec son beau bean-bag pour lui tout seul, il dégage, et nous, on a vu que dalle de ce plan là. Je suis furax, mais muet de stupéfaction !    Celui-là c’est clair, son pourboire il peut se le fourrer ou je pense (enfin je veux dire, dans son bean bag, bien sûr). Comme quoi, parfois, trop de politesse peut vous ruiner un moment magique...

116. comment ne pas tomber amoureux?

white cloth sabi sand

 
        Quand quelques minutes plus tard, on crève un pneu, je me dis « Ca y est, on nage en plein Madikwe, là. » soudain, je vois tout en noir…la tristesse de devoir partir sans doute.  Rifos  le pisteur qui était si gentil et presque timide dans son uniforme à Elephant plains, nous apparait a présent comme un cow-boy qui se la pète avec son Stetson et son froc blanc. Bon allez, ne pas se laisser emporter par cette déception passagère.  Il ne faut pas oublier qu’on a eu un super drive la veille, et que la première partie de la rencontre avec White Cloth nous laissera aussi un souvenir impérissable.  Plus rien d’intéressant par la suite. On s’arrête juste pour aller voir une orchidée léopard…même pas en fleur.



117. Syndrôme Madikwe? (voir carnet 2007)


Arathusa flat tyre
 
 
     A quelques centaines de mètres du camp, la jeep s’arrête. « Ceux qui voulaient faire un bushwalk peuvent descendre, et rejoindre le camp avec Rifos à pieds » Une petite dizaine de minutes en somme.   Bin tiens, là, on zappe…ca ou rien c’est kif-kif.
Retour au camp vers 8H15, et petit déjeuner salvateur. On joue un peu avec ce chenapan de jack Russel avant de rempaqueter et de quitter les lieux. 

     On croisera une tortue léopard (après l’orchidée, ca en fait des leos !!!) sur la piste nous conduisant à la sortie. Il est 10 heures…retour dans le monde réel.

      Plus on monte vers le canyon, plus le temps se gate. On finit dans un brouillard épais, sous la pluie... Ca ressemble plus à l’Ecosse qu’à l’Afsud tout à coup. Le coup est rude…
Dire qu’on avait hésité à faire le détour par les sites touristiques du Blyde…Heureusement qu’on s’est ravisés, on aurait rien vu ! 

      On atteint Graskop où il fait franchement frisquet.  Il est temps de se sustenter un brin, au Notty Pine, comme à chaque fois que l’on passe dans la région.  Evidemment, ensuite, la pause shopping est obligatoire. ; p



118. Graskop shopping

Graskop shopping


On reprend notre périple nous conduisant a Jo’burg, et une fois passé le dernier col du Blyde, le temps s’éclaircit comme par enchantement. L’herbe jaune remplace  à présent les étendues vertes et humides, et les eucalyptus se font plus rares.
Mais arrivés à hauteur de Witbank, le ciel s’obscurcit à nouveau, et de manière spectaculaire.
De terribles éclairs commencent à zébrer le ciel, et vlan, un mur d’eau s’abat sur nous !

119. Plus qu'un col, et on sera sortis du Blyde

blyde river canyon

Cet orage démentiel nous poursuivra jusqu'à destination dans un festival de tonnerre, trombes d’eau et éclairs foudroyants. Je n’ai jamais vu un tel déchainement de la nature. Les voitures roulent au pas… .
Il est 19heures lorsque l’on se pose à l’African Tribes guesthouse.  L’endroit est propre et dégage une certaine classe dans sa déco. Mais une mini fenêtre à  4 mètres du sol  est la seule chose qui différencie notre chambre d’un bunker. Classe, mais froid…
On file se remettre de notre journée au Spur situé non loin de là (on devient presque sponsors officiels, là…) avant de revenir se plier à l’horrible corvée de réorganisation des valises...
 Car demain, on change d’air...


120. Orage dantesque à l'approche de Johannesbourg

thunder storm






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